Deux agents occupants les postes d’assistants du chef de secteur de Luilu dans la province du Lualaba sont recherchés pour détournement de près de 14 millions 450 000 de dollars américains, une somme d’argent que verse la société Metalkol pour la redevance minière au profit des populations impactées par son projet d’exploitation tel que stipule la loi minière en vigueur. C’est le procureur du parquet général près la cours d’appel du Lualaba qui l’a annoncé en appelant la population à la vigilance et alerte les services de sécurité œuvrant aux frontières.
D’après la même source, 3 personnes impliquées dans ce détournement sont déjà aux arrêts. Il s’agit de deux agents de la division provinciale des mines et un agent de la banque Sofibanque qui a facilité la transaction en ouvrant « un compte fictif » avec des fausses procurations au nom du chef de secteur de Luilu.
Réagissant à cette affaire, Maître Papy Abimusa avocat au secteur de Luilu a révélé sans atermoiement l’identité d’un de ces présumés suspects poursuivi à la presse locale.
« C’est Moïse Nsuana. Il a commencé à travailler ici comme assistant du chef de secteur. Et le chef du secteur par les problèmes que le monsieur lui a causés a résolu l’envoyer dans le bureau de liaison d’ordonnancement qui était à Kolwezi (…) par rapport à sa responsabilité. Je laisse la primeur au parquet mais il y a des indices très serieux qui montrent que le monsieur a été la casserole de ce drame (…) et chaque le 8 du mois ils partaient prendre 500 milles dollars et le monsieur qui partait prendre l’argent, il est connu, il est de Likasi et là il est en fuite et le parquet le poursuit, on attend le parquet fasse son travail pour qu’on ait la main sur lui.», a-t-il révélé.
Notons que ces faits ont été commis entre le mois de mars 2021 au mois de septembre 2022 et la somme détourné est estimé à hauteur de 14 millions 450 000 de dollars américains. Ces fonds font partie de la redevance minière versée par la société Metalkol dans le compte de la population du secteur de Luilu impactée par l’exploitation de cette dernière.