La quarantième session d’investissement durable au Katanga (IDAK) s’est ouverte ce jeudi à Katebi Lodje précisément à 30 kilomètres de la ville de Kolwezi au Lualaba. Le thème choisi pour cette année est « la libéralisation du secteur énergétique et son impact sur le développement économique et l’emploi dans le secteur privé ». Les participants se sont plus attelés sur la thématique « énergétique » en cette première journée.
Comme à la coutume, plusieurs personnalités de divers secteurs prennent part à ces assises notamment des responsables des entreprises, les représentants de l’État congolais, les acteurs de la société civile et autres. La dite réunion vise entre autre à lancer un regard prévisionnel vers un avenir prometteur afin d’encourager les entreprises à créer des emplois pour les nationaux et des opportunités pour le développement de l’économie congolaise grâce à la libération du secteur énergétique.
Parlant de la nécessité du développement du secteur énergétique, les participants ont souligné l’importance de la production de l’énergie, ce qui est un problème qui doit réunir les congolais autour d’une table pour réfléchir afin de ne pas compter sur les investisseurs étrangers et pourtant la RDC est un pays riche en énergie.
« Au-delà des ressources minières importantes dont dispose le pays. La RDC reste l’un des rares pays au monde doté d’importantes ressources hydroélectriques. Son potentiel énergétique exploitable pour l’hydroélectricité est évalué à 774.000 GGWh soit 66% du potentiel de l’Afrique centrale, 35% du potentiel global du continent africain et 8% du potentiel de production annuelle mondiale », ont-ils souligné.
Par ailleurs, Bijou Kabwika Katananga, commissaire provinciale en charge de l’entrepreneuriat, a tablé sur la libération du secteur énergétique. C’est depuis 2014 que ce secteur ne relève plus de la responsabilité de la société Nationale d’électricité, ce, conformément à la loi n°14/011 du 17 juin 2014. Selon elle, la dite loi ouvre ce secteur à la concurrence avec comme conséquence directe la création des emplois.
Enfin, Érick Monga Directeur de Kipay et vice-président de la FEC en charge de l’anergie, lui, s’insurge contre le favoritisme du gouvernement Congolais au détriment des nationaux en matière d’investissements. « Il y a une injustice sur le plan d’investissement. Le gouvernement congolais donne des avantages et protège les étrangers au détriment des investisseurs congolais. Le secteur d’énergie est d’abord une affaire congolaise. Il faut que le gouvernement puisse revoir la question », a-t-il martelé.