L’Union européenne dévoilait le 17 mars dernier, dans la capitale sud-coréenne, Seoul, sa loi sur les matières premières critiques afin « d’améliorer considérablement » la capacité nationale d’extraction, de traitement et de recyclage de métaux tels que le lithium et les terres rares.
Ladite loi intervient à l’issue de l’adoption par les États-Unis, de la loi portant sur la réduction de l’inflation. Une mesure qui vise à freiner l’inflation en réduisant le déficit, en abaissant les prix de médicaments sur ordonnance et en investissant dans la production de l’énergie domestique tout en promouvant l’énergie propre.
En même temps, elle vise à limiter à 65% la consommation annuelle de l’Union européenne de chaque matière première stratégique provenant d’un seul pays tiers.
Selon l’Agence Benchmark Mineral Intelligence, des pays comme le Canada et ceux d’Amérique latine, discutent également de la façon de tirer parti de l’expansion du marché. Et, à travers une infographie, montre comment différents modèles et types de batteries ont un impact sur la demande en minéraux critiques.
A en croire cette source, une batterie Tata Motors Tiago ne contient que 1,1 Kg d’équivalent carbonate de lithium (LCE), un camion Tesla Semi nécessite plus de 500 Kg de LCE pour fonctionner.
En outre, la susdite loi devra également introduire des objectifs d’autosuffisance de l’Europe tout au long de la chaîne de valeur.
Il sied de noter que les objectifs 2030 proposés par la commission sont entre autres, 10% de la consommation de l’Union européenne en matières premières stratégiques devraient être extraits dans l’Union européenne ; 15% de la consommation annuelle de l’Union européenne pour chaque matière première stratégique devrait provenir du recyclage ; et 40% de la consommation annuelle de l’Union européenne pour chaque matière première stratégique devrait être raffinée sur le territoire européen.