Environ 4.000 orpailleurs illégaux exploitent dans le parc national de Garamba situé dans la province du Haut-Uélé en provocant la destruction de 100 hectares d’espace naturel. Cette situation a conduit ce jeudi 16 février 2023, une délégation de l’Institut National de Conservation de la Nature, ICCN, auprès de la ministre des mines, Antoinette N’samba Kalambayi dans son cabinet de travail.
Selon le Directeur Général Adjoint de l’ICCN, Théophile Ngongo Difuma, « l’orpaillage est interdit dans les aires protégées selon le code minier dans son article 25,74… Cette activité illégale qui échappe à tout contrôle des autorités administratives, a comme impact : la deforestation, la dégradation importante des terres, la perturbation des cours d’eau et la destruction de la biodiversité unique de Garamba », déplore-t-il.
De plus, le Directeur Général Adjoint de l’ICCN, s’indigne de cette exploitation artisanale exercée par des sujets chinois munis des faux documents (permis de recherche’ PR) dans le parc qui affecte directement la faune et la flore en cette période de la lutte contre le réchauffement climatique.
Après avoir revu la situation dans sa globalité sous la direction de la ministre des mines Antoinette N’samba Kalambayi, il a été décidé de constituer illico presto une commission mixte qui sera composée notamment de délégués de la Primature, ceux de la Vice Primature de l’Environnement et Développement Durable, du Ministère des mines sans oublier les membres de l’ICCN a fixé le DGA Théophile Ngongo qui précise que c’est pour étudier minutieusement la situation qui prévaut dans le Parc de Garamba.