Face aux méfaits constatés depuis plusieurs décennies dans le secteur minier congolais, le partenariat gagnant-gagnant dans l’exploitation des richesses minières de la République démocratique du Congo se présente désormais comme une véritable alternative dans la réduction de la pauvreté et du chômage sur l’ensemble du territoire national.
S’adressant le mercredi dernier, à la population de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba – capitale mondiale du cobalt – le Président de la République, Félix Tshisekedi a réitéré sa volonté de voir le secteur minier du pays profiter aux congolais, avec en toile de fond, le partenariat « gagnant-gagnant » dans ce secteur dont la convoitise des pays voisins s’accroît au fil des années.
« Nous avons discuté avec tous les miniers œuvrant en RDC pour que le partenariat soit gagnant-gagnant. Et d’ici quelques temps vous n’aurez plus besoin d’aller en Europe, c’est plutôt les européens qui viendront ici pour travailler . Le cobalt du Lualaba doit profiter au fils de Kolwezi », a déclaré le Chef de l’État.
Devant un public enthousiasmé venu l’entendre à l’occasion, le président Félix Tshisekedi a également confirmé son implication afin que « le dérapage des opérateurs du secteur ne soient pas au rendez-vous ». Dans cette optique, conformément à sa production mondiale de cobalt – estimée à 70% selon plusieurs statistiques – Félix Tshisekedi a estimé qu’il est plus qu’urgent de « récupérer la souveraineté économique sur cette partie du pays ».
À ce jour, le cobalt fait partie des minerais essentiels et importants pour la République démocratique du Congo, selon une note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo, le cobalt – considéré comme l’un des minerais de la transition énergétique – s’est maintenu à mi-juillet dernier, à 28 830,0 dollars américains la tonne.