Les cours du nickel, de l’or et du cuivre — trois produits miniers clés pour l’économie congolaise — ont affiché des variations contrastées sur les marchés internationaux au cours de la période allant du 1ᵉʳ au 6 décembre 2025, selon la mercuriale du ministère du Commerce extérieur.
Le nickel poursuit sa baisse
Le nickel a enregistré un nouveau repli de 1,55 %, la tonne passant de 12 958,34 USD à 12 756,89 USD.
Cette nouvelle chute prolonge la diminution de 2,04 % observée du 24 au 29 novembre 2025.
Très utilisé dans la fabrication de l’acier inoxydable et des batteries, le nickel demeure fortement influencé par la dynamique de l’offre mondiale, dominée par l’Indonésie, l’Australie, le Brésil et les Philippines.
L’or s’aligne également en baisse
Le gramme d’or s’est négocié à 132,75 USD, contre 133,61 USD la semaine précédente, soit une baisse de 0,64 %.
Ce recul intervient après deux hausses successives fin novembre (+1,44 % et +1,81 %).
Sur le plan national, la production d’or brut en RDC a diminué de 6,12 % entre 2021 et 2022, passant de 31 421,05 kg à 29 498,09 kg. Les exportations ont également reculé en volume (–11,09 %) et en valeur (–13,08 %) en 2022.
Le cuivre repart légèrement à la hausse
Contrairement aux deux autres métaux, le cuivre a enregistré une progression de 0,50 %, la tonne passant de 10 769,55 USD à 10 823,80 USD.
Cette évolution conforte une tendance déjà haussière fin novembre (+0,32 %).
Avec une production de 2,8 millions de tonnes en 2023, la RDC demeure le premier producteur africain et le deuxième producteur mondial de cuivre.
Le ministère du Commerce extérieur rappelle que les cours internationaux varient en fonction de l’offre, de la demande et de l’état de la chaîne d’approvisionnement.
Pour un pays comme la RDC, dont l’économie repose majoritairement sur les exportations minières, ces oscillations influencent directement les recettes publiques et l’équilibre macroéconomique.
Pierre Kabakila




