En achevant la construction du concentrateur de phase 3, Ivanhoé mines prévoit d’augmenter sa capacité de production de cuivre de Kamoa-Kakule à plus de 600.000 tonnes par an. Avec cette prévision, la firme canadienne vise la quatrième place en terme d’exploitation cuprifère dans le monde.
Au centre d’un grand projet d’exploitation minière de cuivre en République Démocratique du Congo, Ivanhoé Mines, une entreprise minière canadienne, a annoncé ce mardi 28 mai 24 à Kolwezi, avoir achevé la construction du concentrateur de phase 3 de son vaste projet développé dans la province du Lualaba.
« L’équipe des opérations de Kamoa-Kakula poursuit son exécution de pointe avec la livraison rapide et dans les limites du budget du concentrateur de phase 3 et les opérations minières souterraines » a déclaré Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines, dans un communiqué dont une copie est parvenue à MINES.CD.
D’après les prévisions, cette nouvelle installation permettra d’augmenter la capacité de production de cuivre de Kamoa-Kakula à plus de 600 000 tonnes par an. Cette réalisation va renforcer la position de cette mine en tant que l’une des plus grandes exploitations minières de cuivre au monde, en se plaçant dans le top quatre.
« Compte tenu du marché actuel du cuivre, ainsi que les vastes ressources et réserves de cuivre du pays, nous pensons que ce débit accru permettrait de débloquer une valeur substantielle pour nos parties prenantes et nos actionnaires à court et à long terme », a ajouté le fondateur de cette firme canadienne qui détient 68% des parts dans Kamoa copper.
Des nouvelles initiatives de croissance projetées pour Kamoa-kakula
Dans la foulée, l’entreprise minière a annoncé également avoir lancé d’autres initiatives de croissance pour soutenir la production de Kamoa-kakula. Parmi celles-ci, figure le « projet 95 » qui vise à améliorer l’efficacité de la phase 3 ainsi que le désengorgement de celle-ci.
« Nous étudions actuellement les options pour augmenter la production de cuivre vers notre prochain objectif de 800.000 tonnes par an » a indiqué Robert Friedland, précisant qu’avec ce rythme de production, le complexe cuprifère de Kamoa-kakula est en passe de devenir l’un des deux plus grands producteurs de cuivre au monde.
Avec une production de 63.000 tonnes de cuivre depuis le début du mois d’avril 2024, Ivanhoé Mines s’est félicité des résultats des concentrateurs des phases 1 et 2. Cette amélioration, explique le document, est le résultat d’une stabilité de puissance améliorée permettant à Kamoa-Kakula de continuer à atteindre ses objectifs de production pour les prochaines années.
Ainsi, pour l’exercice 2024, l’entreprise maintient sa fourchette, en ce qui concerne les prévisions de production, à environ 440.000 et 490.000 tonnes de cuivre en concentré. Ces chiffres font du complexe Kamoa-kakula une source majeure de cuivre sur le marché mondial.
En outre, le Président de cette entreprise minière, a expliqué qu’Ivanoe Mines compte également faire avancer « assidûment les découvertes de Makoko, Kiala et Kitoko » vers le début de production pour soutenir la poursuite de l’expansion de leurs activités en RDC.