En conférence de restitution tenue ce mardi 02 juillet 2024, à Kinshasa à l’hôtel Memling, le Président et Directeur Général de Barrick Gold Mine a annoncé, la poursuite de la croissance de la plus grande mine d’Afrique, Kibali suite à la restitution de ses réserves et ressources ainsi que par de nouveaux investissements.
Selon Mark Bristow, ces investissements ont permis à la mine d’or de Kibali, installée à Watsa (Haut-Uélé), dans le nord-est de la République démocratique du Congo, de maintenir sa production annuelle actuelle de 750.000 onces d’or au-delà de l’horizon de 10 ans, voire 15 ans.
Devant la presse et autres partenaires conviés à cette rencontre, le Président de Barrick, Mark Bristow, a déclaré que Kibali était non seulement la plus grande mine d’or d’Afrique, mais aussi la plus automatisée grâce à ses trois centrales hydroélectriques qui, dès lors la centrale solaire de secours et son système de stockage par batterie seront mis en service l’année prochaine, sa composante renouvelable mix énergétique passera à 85%.
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« Lorsque nous avons démarré la construction de Kibali il y a 14 ans, cette région était l’une des plus sous-développées de la RDC. La valeur que nous avons créée et l’infrastructure que nous avons construite ici l’ont depuis transformée en une nouvelle frontière économique et un carrefour commercial prospère, avec une communauté qui est passée de 30.000 à plus de 500.000 personnes», a affirmé Mark Bristow
L’investissement au bénéfice de la communauté
Dans son intervention, le Président de Barrick Mark Bristow a relevé que son entreprise n’œuvre pas seulement dans la production minière mais aussi à l’appui de la communauté pour son développement.
« Nous avons soutenu cette croissance en investissant dans le développement communautaire et en établissant des partenariats avec des entreprises locales que nous avons encadrées. Notre centrale hydroélectrique d’Azambi, par exemple, a été construite par une équipe entièrement congolaise. Depuis 2010, les paiements de Kibali aux entrepreneurs et fournisseurs locaux ont atteint environ 2.7 milliards de dollars américains (CDF 7.6 trillions) », a dit le Directeur général de Barrick.
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En outre, Kibali a écrit un nouveau chapitre dans l’engagement de longue date de Barrick en faveur de la biodiversité en Afrique, en facilitant, avec la collaboration d’African Parks et du Gouvernement congolais, la réintroduction d’une population permanente de rhinocéros blancs dans le Parc National de la Garamba, lequel bénéficie du soutien de la mine dans divers domaines.
Par ailleurs, Mark Bristow a soutenu que la mine de Kibali avait été construite sur la base de partenariats avec les différentes parties prenantes, notamment le Gouvernement et les communautés d’accueil. Ainsi, compte tenu de ces succès, la société est prête à investir dans de nouvelles opportunités d’exploitation de l’or et du cuivre en RDC, à condition que le Gouvernement continue à construire à ses côtés.
Pour sa part, Cyrille Mutombo, Directeur pays de Barrick en RDC, est revenu sur les avancée positives des résultats orchestrés par la mine de Kibali au premier semestre de l’année 2024, entre autres les prévisions et les programmes de croissance.
A cet effet, il a fait savoir que ces résultats présentés, sont issus des efforts déployés pour la sécurité au niveau du travail, aussi bien pour les investissements communautaires, la diversification même de cette économie dans la province du Haut-Uélé, où aujourd’hui Kibali mène sérieusement les investissements.
Faisant allusion à la problématique liée aux mènerais en République démocratique du Congo, Cyrille Mutombo, a dit que le pays est victime de convoitise, d’attaque face aux sociétés moins sérieuses qui exploitent les mines illicitement sans pour autant passer par la grande porte, mais ces dernières préfèrent la petite porte.
Pour rappel, la mine d’or de Kibali est située dans le nord-est de la République démocratique du Congo, dans la province du Haut-Uélé. La mine appartient à Kibali Goldmines SA (Kibali), une coentreprise détenue à 45 % par Barrick et AngloGold Ashanti, et à 10 % par la Société minière de Kilo-Moto (SOKIMO). La mine est exploitée par Barrick.