En quinze ans d’existence, Kibali Gold Mine, filiale du groupe Barrick, se félicite d’être la plus grande mine d’or en Afrique. De plus, la société a affirmé être créatrice de valeur.
Lors de la 54ᵉ conférence de presse tenue le mardi 8 octobre à Kinshasa, le docteur Mark Bristow, Président et Directeur Général de Barrick, ainsi que Cyrille Mutombo, Directeur Général de Kibali Gold Mine, ont répondu aux questions des professionnels des médias. À cette occasion, un tour d’horizon a été fait sur les réalisations et les défis.
« D’importantes découvertes de gisements à proximité de l’usine vont stimuler une croissance de la mine de Kibali, la plus grande mine d’or d’Afrique, et ce, pour de nombreuses années », a déclaré Mark Bristow, Président et Directeur Général de Barrick. La société consolide également de nouveaux périmètres de recherche dans l’or et le cuivre, élargissant ainsi son portefeuille minier en RDC.
Des réserves d’or supplémentaires à haute teneur : une promesse d’avenir
La découverte clé concerne la cible ARK, située à seulement 4 km de l’usine de traitement de Kibali. Le docteur Mark Bristow a souligné que cette cible pourrait représenter un gisement de plusieurs millions d’onces grâce à une exploration complémentaire.
Cette découverte s’ajoute aux extensions en profondeur du gisement KCD, renforçant ainsi la capacité de la mine à remplacer les réserves épuisées par des onces à haute teneur. La mine de Kibali atteint actuellement ses objectifs de production et de coûts pour 2024, confirmant sa place parmi les sites d’extraction les plus rentables du continent.
Une mine au cœur du développement régional
Au-delà de la performance économique, Mark Bristow a soutenu que Kibali a joué un rôle central dans la croissance de l’économie régionale du Nord-Est de la RDC, une région autrefois enclavée. Depuis sa création, la mine a généré un impact positif notable sur la communauté locale en s’appuyant sur un modèle de partenariat entre les entreprises locales et les communautés. À ce jour, 2,87 milliards de dollars américains ont été versés aux entrepreneurs et fournisseurs locaux.
Par ailleurs, la société collabore activement avec les autorités congolaises en vue de renforcer les initiatives de contenu local, avec plus de 500 entreprises locales bénéficiant de ces programmes. Aussi, 41 sur 44 projets soutenus par la dotation pour le développement communautaire de Kibali ont déjà été achevés, tandis que 9 des 14 projets portés par le mécanisme « Cahier des charges » de la mine sont déjà sur le point d’être finalisés.
Un engagement fort pour l’environnement
Kibali a également démontré son engagement en faveur de la biodiversité. Cela se traduit notamment par le projet phare visant à ajouter 64 rhinocéros blancs aux 16 autres délocalisés avec succès en 2023 dans le Parc National de la Garamba.
Sur le plan énergétique, la mine continue de réduire son empreinte carbone. La mise en service d’une nouvelle centrale solaire de 16 mégawatts, couplée à un système de stockage par batteries, portera la part des énergies renouvelables utilisées par Kibali à 85 %. Pendant six mois de l’année, la mine fonctionnera entièrement à partir d’énergies renouvelables, un pas supplémentaire vers la réalisation de la feuille de route de Barrick pour la réduction des émissions de carbone.
Vantée comme une mine à l’avant-garde de l’innovation, Kibali, en combinant innovations technologiques, expansion minière et développement durable, continue de consolider sa position comme un acteur majeur de l’industrie minière africaine. Avec ces nouvelles découvertes et son engagement envers la région, la société semble bien placée pour maintenir sa place de leader pour les années à venir.