En République démocratique du Congo, la fin du projet de construction d’une usine de fonderie de cuivre sur blister de Kamoa-Kakula dans la province du Lualaba se prépare et est prévue pour être achevée d’ici fin de 2024.
Cette nouvelle usine sera dès sa mise en opération, la plus grande fonderie d’Afrique, avec une capacité de 500 000 tonnes de cuivre d’anode blister pur 99 % par an.
Pour sa construction, environ 26.000 tonnes d’acier utilisé et environ 73.000 autres tonnes d’équipement.
La plus grande fonderie de cuivre d’Afrique
Lors d’une évaluation en 2023, les responsables de Ivanhoe Mines Robert Friedland et Marna Cloete, respectivement Co-président exécutif et Présidente, avaient fait savoir que cette nouvelle fonderie sera la plus grande d’Afrique.
« La nouvelle fonderie de cuivre flash directe à blister devrait être l’une des plus grandes fonderies de cuivre flash monoligne au monde et la plus grande d’Afrique. La fonderie aura une capacité de production de plaques signalétiques de 500.000 tonnes par an d’anodes de cuivre à blister purs de plus de 99 % », avaient annoncé Robert Friedland et Marna Cloete.
En effet, la turbine n°5 devrait fournir 178 mégawatts supplémentaires d’énergie hydroélectrique propre au réseau national, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins en électricité du concentrateur de phase 3, la fonderie, ainsi que pour fournir une capacité inutilisée pour le réseau de la RDC et les futures expansions.
Le complexe de fonderies de 100 hectares est en construction à côté des usines de concentration opérationnelles de phase 1 et 2. La fonderie a été conçue pour intégrer une technologie de pointe directe à blister fournie par Metso Outotec d’Espoo, en Finlande, et répondra aux normes d’émissions de l’International Finance Corporation (IFC).
Elle aura une capacité de traitement d’alimentation en concentré sec et est conçue pour fonctionner sur un mélange de concentré produit à partir des concentrateurs de phase 1 et 2 adjacents à Kakula ainsi que des concentrateurs de phase 3 et futurs de phase 4 à Kamoa, situés à environ 10 kilomètres.
Selon l’évaluation effectuée par Skarn Associates et WSP Group, la fonderie aura l’une des intensités d’émission de gaz à effet de serre de portée 1 et 2 les plus faibles au monde. Sur les quelques 100 fonderies de cuivre analysées dans le monde, on estime que la fonderie se classe au quatrième rang le plus bas en terme d’émissions de gaz à effet de serre.