La ministre des mines, Antoinette N’samba Kalambayi, a reçu en fin de semaine dernière dans son cabinet de travail, une forte délégation du Conseil congolais de la batterie (CCB) conduite par son directeur général, Denis Lecouturier.
En effet, depuis la création de ce cadre qui s’occupe de l’administration de fabrication des batteries électriques en République démocratique du Congo, plusieurs mois se sont succédés sans qu’il y ait des rencontres entre la patronne des mines et leur comité de gestion, d’où la raison de leur passage chez la ministre des mines pour lui étaler leur planning d’activités.
La délégation conduite par Denis Lecouturier a profité de cette occasion pour présenter sa feuille de route dans laquelle, il prévoit un programme des descentes dans les différentes mines situées dans la province du Grand-Katanga.
La fabrication des batteries électriques nécessite un stockage assez important de bonne quantité des minerais dits « stratégiques » ; à cet effet, des dirigeants du Conseil congolais de batteries doivent effectuer une descente sur terrain pour se rendre compte de la présence effective de ces mannes minières afin de se rassurer sur l’approvisionnement pérenne. La ministre des mines qui leur a suivi attentivement n’a pas manqué de répondre favorablement à cet appel à l’aide pour leur permettre d’effectuer ce déplacement.
Rappelons qu’après la signature de l’accord entre la République démocratique du Congo et la Zambie d’un côté et les États-Unis d’Amérique de l’autre, portant sur la fabrication des batteries électriques et suivi de la création du Conseil congolais de la batterie, « il était plus que temps de passer à l’étape supérieure de l’exécution de ce projet ».
Dans la bataille de transition énergétique, la République démocratique du Congo demeure le catalyseur menant vers ce processus car elle détient à elle-seule des quantités importantes des minerais que l’industrie d’automobile de pointe a tant besoin et précède par conséquent de près la Zambie.
Marcus Kasembe