La production du géant complexe cuprifère Kamoa Kakula, basée dans la province du Lualaba en République démocratique du Congo, a baissé en ce premier trimestre de l’an 2024. À la base, l’instabilité dans la fourniture en énergie électrique provenant de la société nationale d’électricité (SNEL).
En effet, Kamoa-Kakula a produit 86.203 tonnes de concentré de cuivre au premier trimestre 2024. Une baisse de 8% se dégage comparativement à la même période l’an passée.
D’après la communication de Kamoa-Kakula, les précipitations anormalement élevées du premier trimestre ont conduit à l’obstruction des arrivées d’eau qui alimentent le barrage hydroélectrique d’Inga, un des fournisseurs d’énergie à la société minière. Pour limiter l’impact de cette situation de la production, rassure l’entreprise, des mesures ont été prises y compris l’augmentation de la quantité d’énergie achetée par le biais de la Zambie, auprès de différents fournisseurs en Afrique australe.
« Depuis la mi-mars, une puissance supplémentaire de 15 MW (Mégawatts)est fournie à Kamoa-Kakula par le réseau Zambien. Cette alimentation supplémentaire a eu un effet positif notable sur la stabilité de l’alimentation des opérations de Kamoa-Kakula. D’ici à la fin de 2024, Kamoa-Kakula espère recevoir jusqu’à 100 MW via l’interconnexion zambienne», lu-t- on dans ce communiqué.
En décembre dernier, la SNEL et Ivanhoe Mines Energy DRC, filiale de Kamoa Holding Limited, avaient signé un avenant visant le financement des améliorations sur infrastructures électriques. Cet avenant consistait en un prêt de 250 millions USD pour financer la rénovation de 78 mégawatts de capacité de production au barrage de Mwadingusha et 178 MW de capacité de production de la turbine numéro 5 du barrage Inga II.