Lors d’un atelier d’information tenu vendredi dernier à Kinshasa, les organisations Natural Resource Governance Institute (NRGI) et Sentinel Natural Resources ont présenté un livret consacré aux bénéficiaires effectifs, en appelant la société civile à s’en approprier afin de renforcer la transparence dans le secteur extractif.
Fruit d’une collaboration avec l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), ce livret — qui sera publié dans les prochains jours — compile et harmonise les dispositions juridiques existantes jusque-là éparpillées dans plusieurs lois. Il constitue un outil de référence destiné à mieux identifier les véritables propriétaires ou contrôleurs des entreprises opérant dans les secteurs stratégiques, notamment ceux liés aux minerais de la transition énergétique.
« Ce livret est une co-production avec l’APLC. Il permet de consolider les dispositions existantes, d’analyser leur interopérabilité et de proposer des recommandations pour renforcer la prévention et la répression de la corruption », a expliqué Moïse Luboto, directeur-pays de NRGI.
Il a également insisté sur son rôle en tant qu’outil de plaidoyer : « La société civile a un rôle crucial à jouer dans la divulgation et le suivi de l’information sur les bénéficiaires effectifs. Ce document est un guide pour harmoniser les efforts et consolider la gouvernance minière. »
En définitive, l’objectif de cette initiative est de soutenir les efforts de la République démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites, particulièrement dans le secteur des ressources naturelles, pilier essentiel de l’économie nationale.
Daniel Bawuna