La société United Cominiere SAS a dénoncé une fraude minière à grande échelle causant la perte de plus de 60 tonnes de coltan et cassiterite évaluées à plus de 10 millions USD dont serait impliquées quelques autorités du pays, ces faits se sont déroulés dans les territoires de Manono et de Malemba-Nkulu respectivement dans les provinces du Haut Lomami et de Tanganyika. Ils l’ont révélé à travers un communiqué de presse publié ce mardi 22 octobre 2022.
La dite société a dans son communiqué accusé un prétendu Hadley Nathus et un sujet canadien du nom d’Eric Allard (chairman et PDG de la société TANTALEX) qui, agissant en complicité avec les dirigeants de la COMINIERE, seraient de connivence avec quelques autorités du pays, pour couvrir cette fraude minière à grande échelle. UC SAS a par la même occasion invité les autorités à suivre de près cette situation.
UC SAS a par ailleurs cité le ministère de la justice dans cette affaire. Cette société minière accuse le ministère de justice d’avoir pris une décision « contraire à l’Etat de droit en instruisant le Guichet unique de création d’entreprise (GUCE), à travers sa lettre numéro 2160/LW10130/APP/CAB/ME/MIN/J&GS/2022 du 20 septembre 2022, service technique sous ses prérogatives, d’annuler une cession légale des parts au profit d’un sujet canadien pourtant condamné sur le sol congolais par des jugements devenus définitifs».
Dans la même suite, United Cominiere fait remarquer que l’instruction du ministère de la justice donnée au GUCE « viole les lois du pays et procède d’un abus de pouvoir, dans la mesure où elle marche sur les jugements devenus définitifs au sujet de cette cession : RP19203, RCE 7495, RPO 10247/10267, ainsi qu’un avant dire Droit sous RAC 2942 ».
De ce fait, cette société lance un appel à l’État congolais à ne pas se livrer dans ce genre d’abus avec « des individus véreux soit disant investisseurs, alors que spéculateurs reconnus », cela pourrait impactacter négativement sur « l’image du pays tout entier, et particulièrement du gouvernement Sama Lukonde».