La République démocratique du Congo (RDC) se lance dans la construction d’un barrage hydroélectrique de 7.000 mégawatts, d’une usine de fonderie et une raffinerie d’aluminium ainsi que d’un terminal portuaire. Tel est l’objet de la signature d’un protocole d’accord entre l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI-RDC) et la Société Natural oilfield services limited(NOFLS).
Selon le communiqué parvenu à MINES.CD ce mardi 14 mai 2024, ce protocole renseigne que la Société NOFSL s’engage à mener des études techniques, environnementales, sociales et financières pour la construction d’une des phases du Grand Inga, d’une capacité minimale de 7.000 mégawatts sur un potentiel de 42.000.
D’après ce projet ambitieux, au-delà de la production énergétique, la société NOFSL construira une usine de « Fonderie d’aluminium capable de produire 4 millions de tonnes par ». En clair, cette construction se fera en 8 phases de 500 milles tonnes chacune.
En plus de la raffinerie d’aluminium annoncée d’une capacité de 8 millions de tonnes par an, il est attendu un terminal portuaire pour faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
Accroissement d’accès à l’électricité
Ce méga-projet marque une étape importante dans la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, d’accroître le taux d’accès à l’électricité et de renforcer le tissu économique.
En effet, la mise en œuvre des projets ci-hauts cités, favorisera à coup sûr, la création d’environ cinquante mille (50.000) emplois directs et indirects pour la population congolaise.
En termes simplifiés, une fonderie d’aluminium est une usine où des pièces sont produites en fondant le métal, versant le métal liquide dans des moules, plus leur permettant de se solidifier avec comme objectif final de produire des objets métalliques et offrent des services y relatifs.