La sécurisation de la mine de Shinkolobwe dans le territoire de Kambove, un site uranifère, préoccupe les autorités du pays et plus particulièrement celles du Haut-Katanga. Le Gouverneur Jacques Kyabula accompagné des services de sécurité, y a effectué une descente.
Le chef de l’exécutif provincial du Haut-Katanga a tenu a se rassurer que rien ne sort sur le site de Shinkolobwe. À l’en croire, son constat va dans le sens de cette interdiction d’y extraire des minerais.
« Le site de Shinkolobwe ce n’est pas notre première fois d’y arriver. Nous avons été là l’année passée et cette année encore nous avons pris l’option d’être là avec tous les services, pour faire le constat sur l’état de sécurisation», a confié Jacques Kyabula.
« Il y a la présence de l’armée, de la police. Donc, c’est un site protégé. Nous en tant que gouvernement provincial, nous veillons à la sécurité de ce site», a-t-il martelé.
Pour le Gouverneur du Haut-Katanga, toutes les mesures de sécurité sont réunies. « Nous sommes entrain de voir comment parfaire avec la nouvelle technologie, afin que nous puissions surveiller ce site à distance», a-t-il préconisé.
À propos de la sécurité autour de la mine de Shinkolobwe face à l’intrusion des exploitants artisanaux, les autorités avaient envisagé par le passé d’ériger un mur et placer des caméras de surveillance.
Pour la petite histoire, la mine de Shinkolobwe est fermée à l’exploitation industrielle depuis 1960. C’est sur ce site uranifère que les États-Unis avaient extrait l’uranium ayant servi à la fabrication de la bombe atomique larguée en août 1945 sur la ville japonaise d’Hiroshima.