La transparence dans la gestion des redevances minières était au centre des échanges du 10 au 11 avril 2025 à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika. L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE-RDC) y a organisé un atelier de deux jours consacré à l’évaluation du niveau de réalisation du Fonds Minier pour les Générations Futures (FOMIN).
Organisé dans la salle Imani de l’hôtel Victoria Palace, cet atelier s’est inscrit dans le cadre du projet ENCORE, mis en œuvre par le Comité d’orientation de la réforme des finances publiques (COREF) et financé par la Banque mondiale. L’objectif est d’améliorer la traçabilité des flux financiers dans le secteur extractif, en assurant une collecte efficace des données relatives aux redevances minières.
Un espace d’échange sur la gouvernance minière
Animé par les experts du secrétariat technique de l’ITIE-RDC, Alvin Mambele et Dieudonné Lukoji, l’atelier a réuni les représentants des administrations provinciales, des entreprises minières et de la société civile. Les discussions ont porté sur la mission de l’ITIE, sa norme révisée, la chaîne de valeur extractive ainsi que les enjeux et contraintes juridiques entourant le FOMIN.
Cette rencontre a jeté les jalons en vue de la production du rapport à mi-parcours sur les fonds collectés et leur usage dans le cadre du FOMIN, en mettant en lumière les bonnes pratiques mais aussi les défis à surmonter pour garantir l’héritage des générations futures.
Vers une transparence renforcée
Les participants ont salué l’initiative de l’ITIE et ont exprimé leur souhait de voir se renforcer les mécanismes de suivi et de reddition des comptes, particulièrement dans l’orientation et l’utilisation des ressources minières. Ils ont insisté sur l’importance d’une gestion équitable et responsable de ces fonds pour assurer un développement durable au profit des communautés locales.
Cet atelier marque une étape importante dans la dynamique de redevabilité publique, avec l’ambition affirmée de faire du secteuri minier un levier de développement inclusif et transparent.
Junior Ngandu