La République démocratique du Congo (RDC) a pris une part active à la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9). Sous la conduite de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka et du ministre des Mines Louis Watum Kabamba, la délégation congolaise a réaffirmé sa volonté de bâtir une gouvernance minière moderne, transparente et responsable, au service du développement national.
Le Cadastre Minier en première ligne
Le Cadastre Minier (CAMI), représenté par son directeur général adjoint Jacques Muyumba Ndubula, a été l’un des acteurs phares de cette rencontre internationale. Le CAMI a participé à la signature d’un accord stratégique entre le Service Géologique National du Congo (SGNC) et la société japonaise Solafune, spécialisée en intelligence artificielle et télédétection.
Ce partenariat ouvre la voie à une meilleure maîtrise des données géologiques, grâce à des outils technologiques de pointe qui permettront d’améliorer la transparence et la gestion des ressources naturelles.
Innovation et développement durable au cœur de la TICAD9
Placée sous le thème « Co-créer des solutions innovantes avec l’Afrique », cette édition de la TICAD a mis en avant le rôle stratégique des ressources naturelles pour le développement durable du continent. Pour la RDC, la présence du Cadastre Minier illustre la volonté du pays de moderniser son administration minière et d’attirer des investissements de qualité, dans un cadre clair et respectueux des normes.
En multipliant ces initiatives, la RDC entend transformer son immense potentiel minier en une richesse partagée, tout en luttant contre les pratiques opaques qui freinent son émergence.