Engagée à remplir ses obligations stipulées dans son cahier des charges, la société minière Ivanhoe Mines refuse de s’inscrire dans une logique « paternaliste » vis-à-vis des communautés locales. Louis Watum, Directeur général de Kipushi Corporation SA, indique qu’Ivanhoe Mines travaille dans le sens de renforcer les capacités des communautés en organisant régulièrement des formations. Mais également, Ivanhoe Mines s’emploie non seulement à financer certains projets mais également à accompagner les communautés à développer des unités de production complètement autonomes.
« Nous ne sommes pas dans un modèle paternaliste. Nous sommes dans un modèle de renforcement des capacités des communautés. Lorsque nous prenons les agriculteurs et nous leur apprenons les rudiments de l’agriculture ou pisciculture par exemple, nous les accompagnons en intrant, en technique, technologie, formation et financement aussi. Nous les poussons au point qu’ils créent leurs propres activités commerciales où ils sont actionnaires et propriétaires. Nous ne sommes qu’à la fin un simple client. Même chose avec les briques. Nous avons financé en terme d’équipements, des machines pour faire des briques de qualité. Nous avons financé même leur formation pour qu’ils apprennent les rudiments d’une entreprise parce que c’est leur entreprise, c’est une entreprise autonome qui va fabriquer des briques et nous ne serons qu’un simple client », a expliqué à MINES.CD, Monsieur Louis Watum qui dirige maintenant les activités de développement minier d’Ivanhoe Mines en cours à la mine de zinc-cuivre-argent de Kipushi en RDC.
Ivanhoe Mines est une compagnie minière canadienne axée sur trois principaux projets en coentreprise d’Afrique australe : le développement de nouvelles mines majeures, mécanisées et souterraines sur les gisements cuprifères de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo, le gisement de palladium-rhodium-platine-nickel-cuivre-or de Platreef en Afrique du Sud, ainsi que le vaste réaménagement et la modernisation de la mine historique de zinc-cuivre-germanium-argent de Kipushi, également en République démocratique du Congo.
Kamoa-Kakula a commencé à produire des concentrés de cuivre en mai 2021 et devrait devenir un des plus grands sites de production de cuivre au monde grâce à des expansions progressives. Kamoa-Kakula et Kipushi seront alimentées par de l’énergie hydroélectrique propre et renouvelable, et seront parmi les émetteurs de gaz à effet de serre les plus faibles au monde par unité de métal produite. Ivanhoe Mines s’est engagée à éliminer totalement les émissions de gaz à effet de serre (portées 1 et 2) de la mine de cuivre de Kamoa-Kakula lorsque des équipements miniers souterrains électriques, hybrides et à hydrogène de grande envergure deviendront disponibles sur le marché. Ivanhoe est également à la recherche de nouveaux gisements de cuivre sur ses permis d’exploration de Western Foreland en République démocratique du Congo, près du projet Kamoa-Kakula.