Le géant anglo-suisse de négoce et d’extraction des matières premières, Glencore, a annoncé le lundi 30 octobre qu’au cours des neuf premiers de cette année, sa production de cuivre a été revu à la baisse par rapport à celle de l’an dernier.
En effet, l’entreprise a produit 735 800 tonnes de cuivre, soit 5% de moins contrairement à la production effectuée l’année dernière, soit en 2022.
Cette baisse, affirme le groupe mondial minier et métallurgique, est dû à la vente de sa mine australienne, Cobar, acquise le 16 juin dernier par l’entreprise Metals Acquisition Corp, experte en exploitation et acquisition d’entreprises métallurgiques et minières mais également à la baisse de la production de sous-produits du cuivre.
Glencore révèle que la vente de sa mine, sa propre production de cobalt de 32 500 tonnes était conforme à la période comparable de 2022, contrairement à d’autres matières premières qu’elles exploitent.
Par contre, la production annuelle de zinc est de 672 100 tonnes, soit inférieure de 4% contre celle de la période comparable de l’an dernier, reflétant principalement les cessions en 2022 des opérations de zinc en Amérique du Sud et la fermeture de sa mine de Matagami, compensées par une production plus forte de Kazzinc (Zhairem) et d’Antamina.
La production propre de nickel de 68 400 tonnes était inférieure de 16 % à celle de la période comparable de 2022, reflétant principalement une production tierce plus élevée de l’INO – par rapport à la production propre – en grande partie rendue nécessaire par la grève à la mine Raglan en 2022.
La production attribuable de ferrochrome de 873 000 tonnes était inférieure de 21 % à celle de la période comparable de 2022, principalement en raison des jours supplémentaires de fermeture des fonderies prévus pendant la saison hivernale de forte demande d’électricité de trois mois, une période de prix de l’électricité élevés.
La société affirme également que sa production de charbon de 83,9 millions de tonnes était globalement conforme à la période comparable de 2022. En même temps, ses prévisions de production pour l’ensemble de l’année 2023 pour le cuivre, le zinc, le charbon et le cobalt restent conformes aux prévisions précédentes, mais que les prévisions pour le nickel ont été réduites de 9 % pour refléter, au sein de l’activité INO, des interruptions de maintenance à l’usine de fonderie de Sudbury et une reprise plus longue que prévu après la grève de 2022, ainsi qu’une révision à la baisse pour l’ensemble de l’année pour Koniambo.
De plus, les prévisions de production de ferrochrome de Glencore ont également été marquées à la baisse de 8 % en raison de jours supplémentaires d’arrêt des fonderies et des prix de l’électricité et des réductions de charge en Afrique du Sud.
Toutefois, la production minière de minerai de chrome ne devrait être que légèrement en dessous des niveaux de l’année précédente.
Glencore indique qu’elle continue de s’attendre à un résultat d’EBIT ajusté pour l’ensemble de l’année 2023 supérieur à la limite supérieure de son objectif de 2,2 à 3,2 milliards de dollars américains par an, fourchette de prévisions à long terme, avec un résultat probable dans la fourchette de 3,5 à 4,0 milliards de dollars américains.
« Nous sommes heureux d’annoncer une solide performance de production de notre activité de base sous-jacente au cours des neuf premiers mois de l’année, où nos principaux actifs de cuivre, de charbon et de zinc se sont comportés conformément aux attentes et aux prévisions communiquées précédemment », a commenté Gary Nagl, actuel président-directeur général de l’entreprise.