Le projet portant sur la construction de la route Kolwezi – Solwezi partant de Sakabinda dans la province de Lualaba en République démocratique du Congo à Kabimba en Zambie, sur une longueur de 91 kilomètres côté congolais et 85 kilomètres côté zambien, continue son petit bonhomme de chemin.
Pour palper du doigt l’évolution des travaux de ce projet prioritaire de la République démocratique du Congo – initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi, en collaboration avec son homologue zambien, Hakainde Hichilema – la gouverneure de la province du Lualaba, Fifi Masuka Saini, a elle-même effectué une descente sur terrain.
« Très Satisfaite de la qualité du travail, nous pouvons affirmer que par ce projet, les deux pays qui partagent une frontière commune, visent essentiellement à booster les échanges économiques et sociaux et par ricochet pérenniser leurs relations bilatérales qui existent depuis des lustres », a-t-elle indiqué après visite.
La construction de cette route permettra de dévier le trafic de Kasumbalesa à destination de Kolwezi et désengorger ce poste frontalier.
En terme d’activités principales prévues, le tracé adopté du projet porte sur 91 kilomètres côté RDC, dont 70 kilomètres sont déjà ouverts – tracé CARILU – et 18 kilomètres jusqu’à Sakabinda ainsi qu’à 5 kilomètres du poste frontalier congolais Sakabinda au poste frontalier zambien Kambimba, pour relier la Route nationale numéro 39 de la République démocratique du Congo au Lualaba à T005 du North-Western en Zambie, soit un corridor de près de 180 kilomètres.
Kolwezi et Solwezi sont deux pools miniers positionnés à l’extrême ouest de la ceinture du cuivre de Copperbelt, et le développement d’une route directe permettra de développer les échanges économiques entre les deux régions et la province de Lualaba et la Zambie.
Pour rappel, une mission de la République démocratique du Congo conduite par le vice-gouverneur du Lualaba a été conduite en Zambie, à Solwezi, il y a 5 ans avec pour objectif d’harmoniser sur le montage financier du projet ; d’obtenir l’implication de la partie zambienne dans le projet, qui conditionne la sa rentabilité.
Une mission d’études de reconnaissance technique du tracé dans la partie zambienne a été diligentée et réalisée en vue d’évaluation le coût global du projet entre lee deux États.
Monge Junior Diama