Dans sa déclaration faite ce vendredi 7 juillet, l’Union européenne – qui réagissait après la publication du rapport des experts de l’ONU – estime que les États et les parties prenantes de la région « doivent » accentuer leur détermination dans la lutte contre l’exploitation et l’exportation illicites des minerais congolais. L’UE, condamnant l’activisme des groupes armés dans l’Est de la RDC, appelle la sous-région à également barrer la route au blanchiment d’argents au profits des rebelles.
« Tous les États et parties prenantes de la région et au-delà doivent intensifier la lutte contre le trafic depuis la RDC et sur son territoire, ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent au profit des groupes armés et des réseaux criminels », lit-on.
Dans la même communication, l’UE précise que « les causes profondes de l’instabilité régionale, y compris l’exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, doivent être abordées. Les ressources naturelles doivent devenir un moteur du développement durable. Les partenariats stratégiques envisagés entre l’UE et les États de la région en ce qui concerne les minéraux critiques contribueront à cet effort. »
Le rôle du Burundi dans la contrebande des minerais congolais est à lire dans cet article.