Suivant les tendances du marché international des matières premières observées à London Métal Exchange, il ressort que le nickel a enregistré une chute de 0,9% pour se négocier à 16.405 dollars américains, la tonne – son plus bas niveau niveau depuis avril 2021 – avant de rebondir à 16.405 dollars américains, soit une baisse de 0,2%.
Selon les experts, cette situation est tributaire aux inquiétudes persistantes concernant une offre excédentaire qui exercerait une pression sur le marché.
A cet effet, le contrat de nickel le plus négocié en décembre sur la bourse à terme de Shanghaï a clôturé en baisse de 3,2% à 127 720 yuans, équivalant à 17 711,58 dollars américains, la tonne.
Dans le même ordre d’idées, les données de l’international Nickel Study Group renseignent que le marché mondial du nickel a enregistré un excédent de 23 900 tonnes en septembre, contre un excédent de 14 200 tonnes au même mois de l’année dernière. Cela, a-t-on appris, se compare à un excédent de 15 300 tonnes en août 2023.
Globalement, sur les neuf premiers mois de l’année en cours, il s’est dégagé un excédent de 155 000 tonnes de nickel contre un excédent de 60 500 tonnes pour la même période de l’année dernière.
Par ailleurs, les perspectives mondiales de la production primaire de nickel prévoient une augmentation de 10,2% en 2023, s’appuyant sur la croissance de 5,1% observée en 2021 et sur la forte hausse de 17,3% en 2022.
La hausse de la production du nickel est principalement attribuée à l’Indonésie. La Chine envisage également d’augmenter sa production, en particulier de sulfate de nickel, pour rebondir après les baisses de 2020 et 2021.
La production combinée de fonte au nickel de l’Indonésie et de la Chine a dépassé 1,5 million de tonnes en 2022, avec une augmentation supplémentaire de 7 % attendue en 2023.