Le Groupe de 7 (G7) a annoncé la semaine dernière, l’introduction de plusieurs restrictions sur l’importation de diamants non industriels, extraits, transformés ou produits en Russie à partir du 1er janvier 2024.
Cette décision fait suite aux différentes sanctions infligées à Moscou depuis le début de la guerre russe en Ukraine. Ces restrictions seront suivies par d’autres sur l’importation de diamants russes traités dans des pays tiers à compter du 1er mars 2024.
Pour assurer la mise en œuvre de ces restrictions, les pays membres du G7 vont établir un mécanisme solide de vérification et de certification des diamants bruts fondé sur la traçabilité. Cette interdiction s’ajoute aux différentes sanctions mises en place depuis 2022 pour limiter la capacité de Moscou à financer sa guerre contre l’Ukraine.
Des mois de négociations ont été nécessaires pour parvenir à cet accord, certains pays se montrant réticents, à l’image de la Belgique. Selon Bruxelles, l’interdiction des diamants russes pénaliserait davantage le pays et que la Russie qui « pourra toujours vendre ses diamants ailleurs ».
La ville belge d’Anvers, première place mondiale pour le négoce des diamants, se trouverait ainsi pénalisée, avec une réduction estimée de 30 % du chiffre d’affaires.
Le Kremlin a déjà assuré qu’il trouverait des moyens de minimiser les conséquences négatives des sanctions, comme il l’a déjà fait pour d’autres restrictions. Cette décision soulève des enjeux économiques importants pour les pays membres du G7 et met en lumière les tensions entre les différentes parties concernées.
Les pays membres du G7 dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon sont impliqués depuis le début de la guerre russo- ukrainienne pour trouver une fin à ces affrontements. A cet effet, ils multiplient les sanctions contre Moscou pour empêcher ses efforts de guerre.