L’entreprise minière dénommée Libela œuvrant dans la localité de Popoyi dans la province de la Tshopo est soupçonnée d’exploitation illicite des minerais, sur ce, une frange de la société civile de la région a invité le ministre provincial des mines à faire une descente sur le lieu pour éclairer la lanterne.
A en croire des sources locales, deux structures citoyennes du territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo ne partagent pas le même avis concernant cette situation.
En effet, l’Association pour le Développement de Banalia (ADEBAN) sollicite du ministre de tutelle la suspension des activités de Libela pour exploitation illicite des ressources minières. Alors que de l’autre côté, la société civile forces vives, soutient cette entreprise.
Selon le professeur Antoine Ngute Novoto, président de l’Association pour le développement de Banalia, c’est depuis cinq ans que Libela exploite illicitement les minerais et détruit l’environnement de ce coin.
« Libela travaille sans avoir un permis d’exploitation seulement avec un permis de recherche. Nous avons demandé au ministre d’arrêter cela jusqu’à ce qu’on voie clair. Nous voulons tout simplement que Libela puisqu’elle exploite, puisse avoir un permis d’exploitation. Et nous allons faire un retour en arrière voire depuis quand ils exploitent, ils devront être conséquents », a déclaré Antoine Ngute.
En revanche, le président de la société civile, Forces vives de Banalia, Didier Maindo, avance que ADEBAN n’a pas été mandaté par ses pairs. Elle doit laisser Libela exercer normalement ses activités.
« Ce que Adeban a fait c’est faux et archifaux. La communauté n’a pas mandaté les politiciens natifs de Banalia d’aller réclamer ici à leur nom. Je condamne mes frères Adeban dans cette déclaration. Il parle au nom de la base ici à Kisangani mais la base elle-même n’est pas informée de tout ce qu’ils font ici comme manouvre », a-t-il fait savoir.